Dans le code de la santé publique, il figure une nouvelle forme d’acte médical 2.0 appelée télémédecine (depuis 2010). Il s’agit d’un dispositif permettant aux malades et praticiens d’obtenir l’appui de professionnels de la médecine, mais à distance.
Améliorer sa santé grâce à la médecine 2.0.
La télémédecine permet notamment aux personnes qui résident dans des endroits isolés de ne pas se priver de soins et de conseils médicaux. En effet, ce système médical a permis de diminuer les disparités au niveau de l’accès aux soins dans l’Hexagone. Grâce à ce dispositif, il n’y a « plus » de déserts médicaux puisque tout le monde peut se soigner en recourant à l’un des volets de la télémédecine.
Dans le cadre de la médecine 2.0, les professionnels exploitent les informations diffusées à distance par les patients pour en tirer un diagnostic. Même la surveillance peut s’effectuer au moyen de cette technologie qui récolte les données médicales des patients et les analyse en « temps réel ».
La télémédecine facilite également l’orientation médicale d’un patient. En fonction de sa maladie, ce dernier sera transmis à un spécialiste ou à un généraliste. Bien que la consultation se réalise à distance, la télémédecine développe les échanges entre les médecins et les patients.
Bien choisir son volet « télémédecine »
Ce système comprend notamment le volet télé-consultation qui offre aux patients la possibilité de consulter à distance un médecin et d’en obtenir un diagnostic. Cette solution de télédiagnostic est un réel plus pour gagner du temps tout en améliorant les soins.
La télésurveillance est un autre volet particulièrement prometteur et pertinent. Un patient y aura uniquement recours dans le cadre d’un suivi médical de son état de santé. Via ce volet, plusieurs données seront interprétées dont la tension et le pouls. Les résultats de l’interprétation permettent de conclure si une prise en charge est nécessaire ou pas (ce qui génère des économies notables).
La télé-expertise, la télé-assistance médicale et la régulation médicale sont d’autres volets de la médecine 2.0. Si le premier permet à un médecin de bénéficier de l’avis d’un de ses homologues sur un cas précis, le second, quant à lui, fait référence à l’accompagnement d’un autre praticien durant un acte médical. Enfin, la régulation médicale désigne le diagnostic prodigué par le SAMU à un patient.